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Donner du sens à son argent : l'investissement socialement responsable

Comme nous le savons, le bouleversement climatique n’aura pas seulement des conséquences sur l’environnement et la biodiversité, mais également un impact fort et quantifiable sur l’économie globale et la finance. Ainsi, les entreprises, groupes bancaires et financiers, sociétés de gestion et les centaines de millions de particuliers épargnants seront, via leurs choix d’investissement, acteurs de ces changements. Dans cette optique, l’ISR (Investissement Socialement Responsable) constitue une première réponse à ces problématiques.


Qu’est-ce que l’ISR ?

L’AFG (Association française de la gestion financière) définit l’ISR comme « un placement qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité. En influençant la gouvernance et le comportement des acteurs, l’ISR favorise une économie responsable ».


L’investissement socialement responsable repose principalement sur deux types d’approches :

  1. L’approche financière L’approche financière consiste à évaluer la solidité financière de l’entreprise en réalisant une analyse approfondie de ses états financiers et tout autre document annexe communiqué par cette dernière. Cette étude s’appuie en outre sur une analyse de son écosystème, de ses bilans, comptes de résultat et tableaux de flux, sur sa capacité à dégager des surplus de trésorerie de manière durable, sa valorisation boursière ainsi que sa gestion des risques. De cette façon, les sociétés de gestion intègrent dans leurs fonds les entreprises les plus intéressantes, compte-tenu de leur risque et de leurs performances économiques et financières.

  2. L’approche dite extra-financière L’approche dite extra-financière mesure la responsabilité des entreprises au regard de leurs engagements vis-vis de leur environnement, de la société et des parties prenantes telles que les salariés, clients, sous-traitants ou investisseurs. Elle repose principalement sur la validation des critères ESG (Environnementaux, Sociaux, de Gouvernance). L’entreprise doit en effet faire preuve de responsabilité et d’engagement dans sa gestion des risques extra-financiers (risques réputationnels, risques juridiques, risques de pénalités, risques liés à la réglementation). Enfin, l’entreprise doit démontrer sa capacité à créer des ruptures, en innovant et en étant génératrice de nouveaux modèles économiques, responsables et sources de croissance durable.

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